Entrée #9 Objectivation de la femme (Texte de Muvley)

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Pour ce nouveau (et dernier) post, je souhaiterais parler d’un aspect de la théorie féministe de Muvley, sur la femme en tant qu’objet de désir dénuée de pouvoir ou d’action au cinéma.

Muvley explique que les Hommes sont considérés comme actifs et les Femmes sont considérées comme passives. La fonction primordiale de la femme au cinéma est d’être montrée et regardée car elle est source de désir pour les hommes. Elle n’agit pas et fait acte d’apparition dans le but d’être contemplée et désirée.

Et selon Muvley, il y a deux regards masculins au cinéma :

    • « Celui du spectateur qui regarde la femme qu’on exhibe pour son plaisir
    • Celui du personnage diégétique masculin, qui fascine le spectateur par le pouvoir qu’il a sur la femme »

Par conséquent, on hésite pas à montrer la nudité, l’intimité de la femme au cinéma comme s’il s’agissait de quelque chose de normal. La société a comme banalisé le corps et le rôle de la femme, l’a presque transformé tel un objet de désir, ce qui est entré dans les moeurs et aujourd’hui, encore certains hommes ne comprennent pas qu’une femme n’aime pas se « mettre à nue » d’un claquement de doigt.

La femme qui est objet de désir pour le personnage masculin qui va démontrer son pouvoir sur la femme en la conquérant va également transmettre ce désir au spectateur qui va s’identifier au personnage masculin.

Je pense que les hommes, de leur côté pourraient avoir peur du pouvoir que la femme aurait si on lui accordait davantage que le rôle d’être exhibé.

# Entrée 8 Orgueil et Préjugés*

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Aujourd’hui je souhaiterais faire un retour sur l’article de prettylittleblogueuse dans lequel il est question des clichés sur l’homosexualité et la soi-disant « normalité » qui sont mis en avant dans le film But I’m a cheerleader (Jamie Babbit, 1999).

En effet, je suis particulièrement dérangée par tout les clichés qui nous entourent, la façon dont on doit être pour entrer dans le « moule » sinon on est rejeté par la société. Je trouve cela injuste et totalement injustifié !

Mon meilleur ami est homosexuel,  je le sais, il le sait au fond de lui mais pour le moment il n’est pas prêt à l’avouer ouvertement par peur du regard des autres mais surtout celui de ses parents. Et tout comme dans le film But I’m a cheerleader où l’école de « réorientation » tente de montrer le rôle des hommes hétérosexuels dans la vie courante, les parents de mon meilleur ami parlent en soirée d’être grands-parents quand il aura trouver LA bonne, etc.. J’ai déjà tenté de leur expliquer que leur fils n’aimait peut-être pas les femmes, mais pour eux cela est « impossible ».

Pourquoi ? Pourquoi n’aurait-il pas le droit d’être différent ? Être différent et ne pas rentrer dans le moule ce n’est pas « mal » !

Nous sommes censés vivre dans une société plus tolérante et plus ouverte qu’avant alors que dans le fond, la plupart des gens sont étroits d’esprit, égoïste et intolérant et cela me désole beaucoup.

Comme prettylittleblogueuse l’a mentionné dans son article, Lipovetsky parle dans son texte de cette société de personnalisation dans laquelle nous vivons et dans mon précédent post, je mentionnais le fait que d’après Lipovetsky « La tendance n’est plus à la standardisation mais plutôt à la différenciation à la fantaisie ».

Mais honnêtement, en y repensant, je pense que c’est une vision un peu trop utopique car certes la tendance n’est plus à la standardisation mais pour ce qui est de la différenciation, il faut qu’elle soit en accord avec l’opinion public et l’effet « mode », car le jour où l’homosexualité sera à la mode et que les regards auront changé, une partie de la société (qui n’est pas négligeable) seront libre d’être heureux à leur façon !

Entrée #7 Étude du texte de Gilles Lipovetsky.

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La Séduction à la carte.

Pour ce nouveau billet, j’ai choisi de parler du texte de Gilles Lipovetsky sur le principe de séduction dans la société par la prolifération des choix grâce à l’abondance,  la profusion des produits, des biens, des images, des services grâce à une grande diversification. Cette surmultiplication des choix qui s’offrent à nous, la personnalisation devenue possible de nos vies entrainent inéluctablement la tentation.

Lipovetsky affirme que : « La séduction n’a rien à voir avec la représentation fausse et l’aliénation des consciences, elle est ce qui agence notre monde et le remodèle selon un procès systématique de personnalisation ». Et cette affirmation va surement évoluer encore davantage dans le temps car les nouvelles technologies et le marché diversifient de plus en plus les biens et les services. Par exemple, d’après certaines études, d’ici 6 ou 7 ans, nous aurions besoin de 150 chaînes câblées pour nous satisfaire. Personnellement je trouve cela démesuré : j’ai eu pendant 2 mois 50 chaînes supplémentaires grâce à ma box et pourtant j’en ai regardé 2 ou 3 au maximum et de façon exceptionnelle.

De plus, que ce soit dans l’enseignement scolaire avec le travail indépendant et l’auto-évaluation, l’éducation des enfants avec des nouvelles permissions et une nouvelle écoute des désirs des enfants et adolescents, les jeux vidéos avec une prolifération des possibilités ludiques et interactives, les médias, la médecine ou encore le sport, les moeurs ont « basculé dans la logique de personnalisation » et de diversité.

En effet, la société d’aujourd’hui a besoin de sentir qu’elle peut personnaliser sa vie et ses envies. La tendance n’est plus à la standardisation mais plutôt à la différenciation à la fantaisie. La culture post-moderne est donc basée sur l’émancipation individuelle et la séduction est là pour permettre une « socialisation souple, tolérante, attachée à personnaliser-psychologiser l’individu ».

 

Entrée #6 99 francs : La publicité et l’Hyperconsommation

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Le film 99 francs réalisé par Jan Kounen est l’adaptation du livre autobiographique écrit par Frédéric Beigbeder qui dénonce les dérapages cyniques du monde de la pub dans la société de consommation et le fait que nos vies sont totalement réglées par la pub.

Certaines citations du film nous font énormément réfléchir sur la société de consommation dans laquelle nous sommes, et pour la plupart nous en sommes conscient mais vivons dedans quand même.

Le film commence par : « Tout s’achète. L’amour, l’art, la planète Terre, vous, moi. Surtout moi. L’homme est un produit comme les autres. Je suis publicitaire. Je suis de ce qui vous fait rêver de ces choses que vous n’aurez jamais. Ciel toujours bleu, nanas jamais moches, bonheur parfait retouché sur Photoshop. Vous croyez que j’embelli le monde ? Perdu. Je le bousille. Tout est provisoire. L’amour, l’art, la planète Terre, vous, moi. Surtout moi. »

Puis après quelques minutes : « Quand, à force d’économies, vous réussissez à vous payer la bagnole de vos rêves… je l’aurai déjà démodée.… Je m’arrange toujours pour que vous soyez frustré… Je vous drogue à la nouveauté… il y a toujours une nouvelle nouveauté pour faire vieillir la précédente… Vous faire baver, tel est mon sacerdoce. Dans ma profession, personne ne souhaite votre bonheur, parce que les gens heureux ne consomment pas… »

99 francs offre une description certes caricaturée, mais réaliste du milieu publicitaire, et analyse les dégât sur la société. Il montre que notre inconscient est rythmé par la publicité et montre par quels moyens et méthodes les publicitaires manipulent les consommateurs, afin de nous faire acheter des objets dont on n’a pas nécessairement besoin.

Par exemple, une séquence du film montre une mère de famille qui fait ses courses au supermarché avec ses deux enfants et qui hésite entre deux marques de yaourts. Elle se remémore alors la publicité du yaourt Starlight volontairement niaise et superficielle réalisée par Octave et la femme va finir par choisir ce yaourt manipulée par la publicité.

On aperçoit également une séquence semblable à la scène de l’ameublement IKEA virtuel de l’appartement de Tyler dans Fight Club lorsque Octave s’habille pour aller travailler. On y voit la marque et les prix de ses vêtements comme s’il était dans un magazine avec l’addition finale du prix de son costume démesurément cher.

Car comme le montre Jean Beaudrillard dans son texte sur la société de consommation, l’objet n’a plus de fonction utilitaire il est directement lié à la recherche du statut social et l’objet en devient l’incarnation du bonheur.

99 francs est un film drôle, cynique, un peu trash parfois qui nous permet de prendre conscience du monde absurde et superficiel dans lequel nous vivons et de la société qui veux nous faire consommer encore et encore.

Entrée #5 L’influence des médias en France

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Bonjour à tous,

 

Je souhaiterais rebondir sur l’article de whatyouknowabout.wordpress qui évoque l’influence des médias dans la vie des Français. Ayant vécu 20 ans en France, je peux donc malheureusement confirmer ses dires.

C’est avec regret que j’ai pu remarquer à quel point les informations à la télévision, dans certaines presses ou certaines radios sont triées avec soin de sorte que ces informations inquiètent les français avec des sujets parfois carrément futiles mais sans trop les inquiéter afin de ne pas provoquer de panique générale.

Ils vont donc parler d’un pédophile remis en liberté, de mini-scandales, mais ils parlent rarement des « vrais » problèmes. De plus, par exemple, pour avoir accès aux « vraies » informations, il faut regarder la télévision à des heures peu communes comme le dimanche soir, et en évitant les grandes chaines nationales. J’aime particulièrement l’émission « Arrêt sur image » sur la chaine N.5 qui traite des sujets sensibles de façon vraiment très intéressante.

La majorité des français ne jure que par les informations diffusées à la TV, ils se renferment dans ce petit confort, se mettant des œillères pour ne pas voir la réalité de ce qu’il se passe réellement dans le monde.

L’exemple qu’a mentionné whatyouknowabout.wordpress sur l’exagération totale et la médiation de la baisse de température en France n’est pas unique. Je me souviens l’hivers dernier, la ville dans laquelle j’habitais avait été bloquée par des embouteillages durant 20h de suite car les 5cm de neige avaient provoqué la panique générale au sein des conducteurs parisiens.

Cette nouvelle est passée au journal télévisé pendant plus d’une semaine. J’ai de la difficulté à comprendre comment les français peuvent se satisfaire de ce genre d’informations ? Qu’est-ce que cela leur apporte de connaître la vie de Pierre Paul Jacques ? Ce qui est certain c’est que les médias de masse utilisent tous les moyens nécessaires dans le but de manipuler pour mieux contrôler.

 

Entrée #4 Ludodupuis

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Après avoir lu le post de Ludodupuis sur les nouvelles politiques de confidentialité de Google ainsi que celui concernant les usurpations d’identité sur Facebook et d’après ma propre expérience, je me questionne sur les risques et les conséquences d’une mauvaise utilisation des réseaux sociaux ou d’internet.

En effet, aujourd’hui grâce au net on a accès à un nombre inimaginable d’informations, et si on ne fait pas assez attention on se retrouve référencé dans les moteurs de recherche et toutes les informations postées y sont accessibles.

De ce fait, de plus en plus d’employeurs recherchent leurs futurs employés sur Facebook et parfois ont accès à des informations sur leurs vies privées qui peuvent influencer le jugement final des employeurs.

Par conséquent, Facebook, Google et d’autres réseaux sociaux mettent en place des nouvelles politiques de confidentialité qu’à développé Ludodupuis dans ses posts, afin que les personnes se protègent un maximum sur internet

De plus, sur Facebook, il faut se méfier des personnes que l’on ne connait pas et qui nous « demande en ami » car il peut arriver que ces personnes mentent sur leur identité pour arriver à des fins qui peuvent être dangereuse pour une jeune personne qui ne se serait pas méfiée.

Si je pouvais donner des conseils pour se protéger des réseaux sociaux, ils seraient :

– Réglez les paramètres de confidentialité Facebook afin de protéger votre identité

– Choisissez soigneusement les personnes que vous acceptez comme amis

– Montrez à certains amis une version limitée de votre profil

 

Je pense que ces trois règles sont vraiment importantes pour l’avenir des réseaux sociaux mais surtout pour celui des internautes.

 

Après avoir vu une personne de ma propre famille créer un Facebook pour sa fille qui venait de naître et l’afficher dans des albums classés par mois, avec le bébé pris en photo sous tous les angles, jusque dans son bain, je me suis questionnée. Car même si l’idée d’utiliser Facebook pour partager l’évolution de sa fille pour la famille me semble légitime, ce qui l’est moins c’est le fait que cette personne a ajouté tout le monde et n’importe qui sur le profil de sa fille. Par conséquent, je me questionne, comment réagira sa fille plus tard quand elle apprendra que sa mère l’a mise à nue en montrant toute l’intimité de sa jeunesse à la vue de tout le monde ?…

Je pense donc que les réseaux sociaux sont un bon moyen de communication, qu’ils offrent des possibilités intéressantes mais qu’il ne faut pas les prendre à la légère car les risques et les conséquences sont trop importantes pour les ignorer.

 

Un site qui pourra éventuellement vous donner une nouvelle vision de Facebook : http://www.takethislollipop.com/

 

 

Entrée #3 Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée…

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Pour ce nouveau post, j’aimerais vous parler d’un film qui m’a beaucoup marquée et bouleversée.

Moi, Christiane F. 13 ans, droguée, prostituée…est un film allemand réalisé par Uli Edel en 1981 qui est une adaptation du livre du même nom écrit par Kai Hermann. Il s’agit de la biographie de Christiane Felscherinow qui raconte les déboires et les problèmes familiaux de cette jeune adolescente droguée et de ses amis à Berlin dans les années 1970.

Christiane est une jeune allemande très naïve et perdue qui a tout juste 13 ans et qui cherche un moyen de trouver un sens à sa vie. Elle vie seule avec une mère plutôt absente et peu consciente de son rôle parental. Elle souhaite échapper à une enfance terne et peu joyeuse.

Alors, pour « être à la mode » et faire partie d’une bande cool, Christiane plonge de plus en plus dans l’enfer de la drogue et finira par se prostituer à 14 ans pour subvenir à ses besoins quotidiens d’héroïne.

Cette histoire pourrait paraitre banale et trop dramatique pour certains mais je trouve que ce film est très bien réalisé, on se sent proche de cette jeune fille, on évolue avec elle. Ce n’est pas comme dans The Wall ou le personnage est déjà accroc à la drogue. On suit la chute de Christiane en même temps qu’elle et on la voit se métamorphoser sous nos yeux de façon progressive. De plus l’actrice qui interprète le rôle de l’adolescente joue magnifiquement bien, elle s’est imprégnée parfaitement de son personnage ce qui rend ce film encore plus réel.

Après avoir vu Requiem for a Dream et The Wall, j’ai été encore plus bouleversée par ce film qui monte en puissance mais petit à petit si bien que même en étant spéctateur de sa vie, on arrive pas à distinguer à quel moment Christiane atteint le point de non-retour.

Certes ce film n’est pas une grande comédie qui fait rire et qui divertit, mais il est vrai, moral et apporte un énorme coup de conscience sur la vie.

Personnellement j’ai vu certaines choses autrement après avoir vu ce film…

L.

Entrée #2 Actualité Médiatique

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Depuis quelques jours, le site de partage vidéo Mégaupload a été fermé par les autorités américaines.

« Megaupload est accusé d’avoir privé les détenteurs de droits d’auteur de plus de 500 millions de dollars de revenus en proposant des films piratés et d’autres types de contenu sur Internet. Megaupload était unique en son genre, non seulement en raison du volume exceptionnel du contenu à télécharger qu’il proposait, mais aussi parce que des vedettes de premier plan — Kim Kardashian, Alicia Keys et Kanye West, entre autres — avaient récemment pris sa défense. »

Suite à cet fermeture, le groupe de hackers nommé Anonymous s’est manifesté en attaquant de nombreux sites internet à travers le monde entier, tels que des sites gouvernementaux, de musique, de cinéma, de télévision par des DDOS, c’est-à-dire des attaques de déni de service. Cela consiste à saturer les sites en surchargeant leurs serveurs avec un nombre de connexions très important.

Jusqu’où iront-ils pour manifester contre la fermeture de Megaupload et des autres sites de partage vidéo, pour le futur de la liberté sur Internet ?

L.

Sources :

http://www.lejdd.fr/Medias/Internet/Actualite/

http://www.ledevoir.com/societe/medias/

http://www.lefigaro.fr/hightech

Préambule

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WELCOME TO MY WOR(L)D !

Je vous souhaite la bienvenue sur mon blogue !

 

Je suis assez rarement en contact avec les médias de masse car je regarde peu la télévision, écoute peu la radio, lis peu les journaux. Cependant, j’utilise beaucoup internet. Je pense que ce moyen de communication est moins restrictif quant au contenu et à la position des opinions. Tout le monde est libre de s’exprimer un minimum et je pense que sur internet on a le choix de l’information que l’on souhaite avoir contrairement à la télévision, radio ou journal qui, malgré le fait qu’on peut changer de chaine, de station ou d’éditeur, on nous impose malgré tout un type d’informations et pas forcément celles qu’on souhaite avoir.

Je n’irais pas jusqu’à affirmer que ce média pourrait m’influencer, mais j’apprécie avoir le choix.

L.

 

http://litteratiemediatique.com