Archives Mensuelles: avril 2012

Entrée #9 Objectivation de la femme (Texte de Muvley)

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Pour ce nouveau (et dernier) post, je souhaiterais parler d’un aspect de la théorie féministe de Muvley, sur la femme en tant qu’objet de désir dénuée de pouvoir ou d’action au cinéma.

Muvley explique que les Hommes sont considérés comme actifs et les Femmes sont considérées comme passives. La fonction primordiale de la femme au cinéma est d’être montrée et regardée car elle est source de désir pour les hommes. Elle n’agit pas et fait acte d’apparition dans le but d’être contemplée et désirée.

Et selon Muvley, il y a deux regards masculins au cinéma :

    • « Celui du spectateur qui regarde la femme qu’on exhibe pour son plaisir
    • Celui du personnage diégétique masculin, qui fascine le spectateur par le pouvoir qu’il a sur la femme »

Par conséquent, on hésite pas à montrer la nudité, l’intimité de la femme au cinéma comme s’il s’agissait de quelque chose de normal. La société a comme banalisé le corps et le rôle de la femme, l’a presque transformé tel un objet de désir, ce qui est entré dans les moeurs et aujourd’hui, encore certains hommes ne comprennent pas qu’une femme n’aime pas se « mettre à nue » d’un claquement de doigt.

La femme qui est objet de désir pour le personnage masculin qui va démontrer son pouvoir sur la femme en la conquérant va également transmettre ce désir au spectateur qui va s’identifier au personnage masculin.

Je pense que les hommes, de leur côté pourraient avoir peur du pouvoir que la femme aurait si on lui accordait davantage que le rôle d’être exhibé.

# Entrée 8 Orgueil et Préjugés*

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Aujourd’hui je souhaiterais faire un retour sur l’article de prettylittleblogueuse dans lequel il est question des clichés sur l’homosexualité et la soi-disant « normalité » qui sont mis en avant dans le film But I’m a cheerleader (Jamie Babbit, 1999).

En effet, je suis particulièrement dérangée par tout les clichés qui nous entourent, la façon dont on doit être pour entrer dans le « moule » sinon on est rejeté par la société. Je trouve cela injuste et totalement injustifié !

Mon meilleur ami est homosexuel,  je le sais, il le sait au fond de lui mais pour le moment il n’est pas prêt à l’avouer ouvertement par peur du regard des autres mais surtout celui de ses parents. Et tout comme dans le film But I’m a cheerleader où l’école de « réorientation » tente de montrer le rôle des hommes hétérosexuels dans la vie courante, les parents de mon meilleur ami parlent en soirée d’être grands-parents quand il aura trouver LA bonne, etc.. J’ai déjà tenté de leur expliquer que leur fils n’aimait peut-être pas les femmes, mais pour eux cela est « impossible ».

Pourquoi ? Pourquoi n’aurait-il pas le droit d’être différent ? Être différent et ne pas rentrer dans le moule ce n’est pas « mal » !

Nous sommes censés vivre dans une société plus tolérante et plus ouverte qu’avant alors que dans le fond, la plupart des gens sont étroits d’esprit, égoïste et intolérant et cela me désole beaucoup.

Comme prettylittleblogueuse l’a mentionné dans son article, Lipovetsky parle dans son texte de cette société de personnalisation dans laquelle nous vivons et dans mon précédent post, je mentionnais le fait que d’après Lipovetsky « La tendance n’est plus à la standardisation mais plutôt à la différenciation à la fantaisie ».

Mais honnêtement, en y repensant, je pense que c’est une vision un peu trop utopique car certes la tendance n’est plus à la standardisation mais pour ce qui est de la différenciation, il faut qu’elle soit en accord avec l’opinion public et l’effet « mode », car le jour où l’homosexualité sera à la mode et que les regards auront changé, une partie de la société (qui n’est pas négligeable) seront libre d’être heureux à leur façon !